Pendant la diversification alimentaire, on fait découvrir les aliments au bébé. On commence généralement par les légumes, les fruits, les viandes et poissons, puis les épices.

Cette étape permet de faire découvrir au bébé des saveurs autres que le lait maternel ou infantile. La diversification alimentaire contribue à son bon développement grâce aux apports nutritionnels des aliments. Elle permet de connaître les goûts préférés du bébé. Elle aide également à détecter les intolérances ou allergies qu’il peut avoir.

Toutefois, certains aliments ne sont pas adaptés à l’alimentation des bébés avant 3 ans. Découvrez-les.

1- Les aliments à risque microbiologique

On parle de risque microbiologique lorsque la consommation d’un aliment contaminé représente un danger pour la santé. On retrouve des aliments à risque comme :  

  • Le miel : il est interdit pour les enfants de moins d’ 1 an. En effet, les bactéries de ces spores peuvent se développer et produire des toxines susceptibles d’entrainer une paralysie. C’est ce qu’on appelle le botulisme infantile.
  • Les viandes et les poissons crus ou peu cuits sont des aliments interdits pour bébé. Ils peuvent être contaminés par des bactéries pouvant lui causer des maladies graves. Il est donc primordial de bien les cuire à cœur avant de les donner au bébé.
  • Les aliments crus comme le lait cru, le fromage cru, les œufs crus ou les aliments à base d’œufs crus (Tiramisu par exemple) : le système humanitaire de bébé est très fragile. Ces aliments contiennent des bactéries qui peuvent l’attaquer et l’infecter.

2- Les aliments à risque d’étouffement

Il s’agit ici de tous les aliments secs, ou de petite forme que le bébé pourrait avaler accidentellement. Ceux-ci pourraient l’étouffer et être dangereux.

  • Les fruits à coque entiers : par exemple les noisettes, les noix, les amandes, la pistache … on les appelle aussi les oléagineux. Il ne faut jamais les donner entiers au bébé. Ils peuvent être introduits dès le début de la diversification alimentaire (entre 4 et 6 mois) mais attention à bien les mixer jusqu’à l’obtention d’une poudre. Vous pouvez les proposer en petite quantité et les accompagner avec d’autres aliments. Pour faciliter leur consommation, ils peuvent aussi être proposés au bébé sous forme de “purée d’oléagineux” (purées de noisettes, d’amandes…), c’est-à-dire mixés avec de l’huile.
  • Les cacahuètes entières.
  • Les grains de raisin entiers.
  • Les tomates cerises entières.

En général, on évite les aliments ronds, durs, petits qui ne s’écrasent pas.

3- Les aliments contaminés aux métaux lourds

  • Le gibier, le foie sont des aliments interdits pour le bébé. Ils ont une forte contenance en métaux lourds mauvais pour l’organisme du bébé.
  • Les poissons tels que le marlin, le makaire, l’espadon et le requin qui présentent des risques liés au méthylmercure (métal).
  • Le chocolat : les enfants l’adore mais sa consommation est à limiter et est interdite avant 3 ans car elle a une teneur en nickel beaucoup trop importante.

4- Les aliments avec une mauvaise composition nutritionnelle

  • Les aliments qui contiennent de la caféine : café, thé, sodas caféinés et boissons énergisantes.
  • Les édulcorants sont des additifs interdits dans les produits pour enfants de moins de 3 ans, et les aliments qui en contiennent sont à éviter.
  • Les produits à base de soja sont à limiter du fait de leur teneur en génistéine. Découvrez ici les risques liés à la consommation du soja chez les bébés.

5- Les aliments transformés interdits pour bébé

  • Les sucreries, les boissons sucrées et les snacks salés apportent beaucoup de calories « vides », de sucres ou de sel, et de matières grasses. En outre, il faudrait savoir que les sucreries ne sont pas les seuls aliments à contenir du sucres. C’est aussi le cas des confitures. Leur consommation doit être limitée.
  • Les yaourts du commerce contiennent en général beaucoup de sucre et peu de fruits. Ils devraient donc être considérés comme des sucreries. Mélangez-les avec un yogourt nature pour réduire la teneur en sucre ou (encore mieux) ajouter des morceaux de fruits frais dans un yogourt nature. Le mieux est d’opter pour des yaourts faits-maison.

Il faudrait surveiller l’apport total des sucreries sur la journée, sans pour autant les interdire. Cela ne ferait que les rendre plus attrayants. Cependant, en ne consommant pas trop de sucre, de miel, de sirop et d’édulcorant, votre enfant apprend aussi à apprécier les mets moins sucrés.

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